Quelle prise en compte des incertitudes en matière d'impacts liés au prélèvement de ressource?
La modélisation mise en oeuvre, si elle est indispensable, ne doit pas pour autant masquer les incertitudes qu'elle génère et qui sont loin d'être neutres.
Association agréée
Vive la Forêt
Le projet vise à prélever 10 millions de m3/an dans la nappe de l'oligocène littoral pour approvisionner Bordeaux Métropole et quelques communes périphériques.
La ressource mobilisable existe en quantité limitée. Il est légitime, pour les 24 communes littorales de s'interroger sur le partage de cette ressource et sur les impacts associés à un tel prélèvement.
VLF s'inquiète des risques de rabattement de la nappe de surface et des impacts sur les milieux aquatiques et la sylviculture.
VLF a produits des calculs en contre-expertise qui montrent que les besoins futurs en alimentation en eau potable pourraient se trouver contraints du fait de l'attribution de 10 millions de m3/an à Bordeaux-Métropole.
Champ captant
des landes de Médoc
Le positionnement du projet
Aujourd'hui, sur les 3 projets d'approvisionnement de Bordeaux-Métopole, seul subsiste le projet de champ captant des Landes de Médoc.
Quelle concertation?
VLF a participé à 7 réunions de groupe de travail et 3 réunions inter Commissions locales de l'eau. Peut-on pourautant parler de concertation?
Quel critère de gestion durable de la ressource?
Il est fait référence à un indicateur ambigû et entaché de subjectivité : le Volume Maximum Prélevable Objectif (VMPO).
Quel arbitrage entre les besoins du littoral et de Bordeaux-Métropole?
Nous considérons que les besoins futurs de la zone littorale sont insuffisamment pris en compte dans le partage de l'accès à la ressource.