Implantation

projet initial

Implantation

projet concertation

Implantation

après concertation

Un projet en deux étapes

Projet initial

Ce projet consistait en l’installation d’un parc éolien de douze mâts sur les communes de Lesparre-Médoc et de Saint-Germain-d’Esteuil dans la pointe médocaine,

La création de ce champ d'éoliennes concernait un milieu essentiellement boisé et humide. On note que la partie défrichée correspondait à 7,69 hectares dont 0,81 en forêt communale. Le CNPN, dans son avis du 23/04/2019, émettait un avis défavorable, jugeant le dossier incomplet au titre de la demande de dérogation à la protection des espèces protégées.

Une enquête publique fut prescrite, du lundi 21 octobre au jeudi 21 novembre 2019. VLF déposa des observations concluant au rejet du projet. Le commissaire enquêteur délivra le 24/01/2020 un avis négatif.

En juin 2020, , la préfète produisit un arrêté de refus. Avant publication de l'arrêté préfectoral, VALOREM retira son projet.

Fin  du premier épisode.

Nouveau projet

VALOEM relance en demandant à la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) d'organiser un débat sur un "nouveau" projet. Une lettre de mission est délivrée par la CNDP le 04/11/2020. Le projet préenté inclut uniquement la commune de Lesparre et comporte 9 éoliennes. VLF participes activement aux débats : observation lors d'un débat sur l'énergie et organisation d'un atelier biodiversité locale. Il ne semble pas que ces observations aient été prises en considération.

A la suite de la concertation et des observations très critiques des garants du débat public, VOLOREM a proposé la mise en place d'un comité de suivi. VLF a accepté d'y participer sous la réserve que cette participation ne puisse être assimilée à un acquiescement au projet. VALOREM a légèrement modifié le projet en choisissant une implantation de 7 éoliennes, qui plus hautes et plus toilées, délivrerons une puissance installée identique à la précédente.

La question du risque incendie et de la création d'une zone d'exclusion pour les moyens aériens de lutte contre le feux reste posée. Par ailleurs, si l'on considère les motifs figurant dans le projet d'arrêté de refus d'autorisation pour le projet initial, il faut constater qu'en majorité, ils demeurent.